01.09.2016

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Violences après les élections au Gabon / Temer président du Brésil / Trump au Mexique / Vers une troisième élection en Espagne / La météo

Violences après les élections au Gabon

Au moins deux morts au Gabon. Libreville, la capitale de ce petit pays d'Afrique est bouclée par les forces de l'ordre. Les partisans du candidat de l'opposition à la présidentielle accusent le pouvoir d'avoir délibérément tiré sur la foule qui contestait le résultat des élections hier soir. Écoutez le témoignage de ce jeune homme ; il a reçu une balle dans le bras: «Il a envoyé de policiers pour trier sur nous parce que nous sommes allés manifester pour dire qu'on était pas d'accord. Après ils ont tiré sur nous, on était face à eux. Des vraies balles!!!" Le président sortant Ali Bongo a été réélu avec 49,8% des suffrages contre son rival jean Ping qui récolte lui 48,23% des voix, soit un écart de moins de 6000 voix, alors que des fraudes ont manifestement été constatées. Bruxelles réclame la publication des résultats dans tous les bureaux de vote. La France, ex-puissance coloniale au Gabon, a quelque 14.000 ressortissants dans ce pays. Les Français ont été appelés à rester chez eux.

Temer président du Brésil

Michel Temer est le nouveau président du Brésil. Hier, le sénat a destitué Dilma Rousseff, pour maquillage des comptes publics. Le plus grand pays d'Amérique latine a tourné hier la page de 13 ans de pouvoir de la gauche. Le centre-droit va désormais s'installer à Brasilia jusqu'aux prochaines législatives et présidentielles. Elles auront lieu dans deux ans. Michel Temer est âgé de 75 ans, il est tout aussi impopulaire que sa rivale. Le Venezuela, Cuba, l'Équateur et la Bolivie, tous ces pays gouvernés par la gauche, ont dénoncé la destitution de Mme Rousseff.

Trump au Mexique

Donald Trump a effectué une visite surprise au Mexique hier, visite au cours de laquelle il a réitéré sa volonté s'il était élu en novembre de faire construire par Mexico un mur pour entraver encore plus l'immigration clandestine. Le président mexiquain Enrique Pena Nieto a appelé le candidat républicain à la mesure lorsqu'il évoque ses compatriotes exilés aux États-Unis."Ce sont des gens honnêtes et travailleurs qui respectent la loi. Et à ce titre, ils ont droit au respect de chacun." Donald Trump a exclu hier toute régularisation pour les 11 millions de clandestins présents aux États-Unis.

Vers une troisième élection en Espagne

Et puis en Espagne l'inquiétude de nouveau alors que les députés ont refusé hier de reconduire Mariano Rajoy au pouvoir. La crise dure depuis 8 mois maintenant et les Espagnols devront vraisemblablement aller voter une troisième fois en un an.

La météo

Il va continuer de faire chaud cet après-midi avec des orages sur la moitié ouest. Les maximales sont comprises entre 20 et 29 degrés.

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